Friday, September 22, 2006

Ramadan : un mois comme les autres ?!

Demain ? Aprés demain ? Il est 19:01 et il reste quelques minutes et le soleil se couche. C'est toujours beau un coucher de soleil, surtout pour les romantiques à ce qu'il parait, je lui préfére le lever, bref, mais ce soir c'est différent. Ce soir c'est décisif. Le Moufti du pays doit être quelque part sur une colline, entouré d'une playade d'astronomes, beaucoup d'intrus et de curieux qui finiront même par rapporter que cette année, c'est des cosmonautes qui sont venus observer le croissant de la nouvelle lune, et les portables sonnent de partout : ah tu l'as vu ? mon frére vient d'appeler de Dubai et ça y est... sans oublier les autres qui sont sur les toits de leurs maisons, faute de moyens, font usage d'une paire de jumelles ou pire, d'un rouleau de papier, toilette ou pas, pour focaliser la vue. Bref à chacun ses méthodes. Pour ma part je ne me précipite pas à le savoir, pourtant je suis pratiquant et jeuner fait partie de mes exercices religieux communs et favoris. Je ne donne pas de l'importance à que ça soit demain Samedi, ou le landemain, Dimanche. Ramadan est là, je le sens, parce qu'il a une odeur à ce qu'il parait, et je ne crée pas la polémique pour un jour prés. Je tiens tout de même à l'exactitude de l'information communiquée, à savoir la date du 1ér du mois. Il est 19:15 et pas encore de rumeurs qui circulent. J'étais en pause, et non pas en congé, je vous expliquerai la différence plutard, depuis quelques jours et je rentre à peine des locaux de ma boite, avec devinez quoi, un aperçu du programme des journées à venir. Ramadan ou pas Ramadan c'est pareil, d'ou le titre de mon post, et d'ou la nonchalance vis-à-vis de cet évenement. Des virées partout en Tunisie et une éventuelle éscapade en Europe, à décrocher par tous les moyens... légals et loyals biensur pour ne pas gacher son jeune. Des découchées répétitives, des ruptures de jeune in the middle of no where, des s7ours je ne sais pas ou... et la maman qui téléphone entre deux cuillerets de soupe pour me demander ce que j'ai de bon à bord. Cela va faire six ans, j'suis pas vieux pourtant, que je sois obligé d'être dehors à l'heure ou on ne jure que par son estomac. Rien de grave, je suis habitué et je gére trés bien le coup de blues qui me prend parfois à ce moment là. Et puis, contrairement à beaucoup d'hommes, à ce qu'il parait, mon estomac, Ramadan ou non, n'a jamais le dernier mot sur mon conscient et mon inconscient... à tel point que je le sens opprimé parfois. Le pauvre. De toutes les façons, en un coup de fée, dans un mois je serai je ne sais pas ou alors qu'ils seraient encore une fois sur toits et collines pour observer la nouvelle de Chawwal... et il était une fois Ramadan 2006.

Romdhankom mabroook...

N.B. Gardez patience SVP, un mois et ça vous passera, et pensez à la pieté et à la pitié plus qu'à la... aux... les... parce que pendant Ramadan certains ne réflechissent qu'en quantité :-P

1 comment:

Ahmed said...

Dommage que ce post est resté orphelin. Snifff, personne n'a compris le message. Tant pis ;)