Sunday, February 06, 2011

Le devoir de résultat...

Remettre la politique au coeur de nos vies sociétales suppose préalablement d'en redéfinir les devoirs: devoir de compétences, devoir d'excellence, devoir de résultat. C'est comme cela que nous évoluerons vers une meilleure gestion de nos énergies potentielles. C'est le principe adopté dans toutes les entreprises sérieuses : on fait travailler des gens qualifiés et l'on exige de leur part des résultats. Pour éviter les dérives ou les défaillances, on forme en permanence et l'on procède à des évaluations périodiques. Ce principe naturellement rend intolérable le cumul des fonctions pour être certain que celui qui est à son poste fera bien ce que l'on attend de lui et ne sera pas distrait ou empêché par d'autres occupations perturbantes. Selon Clemenceau, " la guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires" ; si on ose le parodier, on dirait : la politique est une chose trop sérieuse pour la confier aux seuls politiciens.


J.-C. Baert. Extrait du journal des lecteurs de Marianne.

La scène du jour : une affaire de bidons !


En fait c'était hier, pour la précision... en fin d'après-midi, dans une grande ville, dans une banlieue résidentielle, à quelques mètres d'un CHU, d'une grande surface, d'un foyer universitaire... au coeur de la ville donc - au coeur de la vie :) ... une scène du sud ou du centre ouest de la Tunisie, peu habituelle pour certains, peu rassurante ou, aussi, excitante pour d'autres. Moi je suis des habitués mais ça m'a quand même scotché, un peu !

D'abord j'ai aperçu deux ou trois voitures garées à droite, heureusement :) et qui semblaient attendre ! Puis j'ai vu un pick-up, vous voyez ! Ensuite j'ai vu des bidons, beaucoup de bidons, marqués en rouge et en vert, et enfin j'ai vu une pompe. Derriére la pompe il y avait un homme. Cet homme tournait une manivelle et faisait remplir d'autres... bidons. Voilà tout. Vous voulez comprendre un peu plus ? Je vous fait un dessin peut-être ?! Dis papa, on dessine comment un carburant de contrebande ?!

Bien sûr, je n'apporte rien de nouveau là. Si j'étais journaliste mon boss aurait même craché dessus ce papier. Vous avez raison. Moi même qui dit être habitué de ces scènes de bidons ne voit pas pourquoi en parler, à part, peut-être, le fait que ça se passe, cette fois-ci, dans une grande ville, cotiére, en plein quartier résidentiel et commercial, sans gêne aucune, le plus naturellement possible. À penser que c'est le méchoui en face qu'est l'intrus et l'illicite !!! Le méchoui, voyez-vous ?!
Et on inverse, tout, maintenant, parce que c'est la révolution à ce qu'il parait, la liberté, la démocratie. L'évolution tout de même.