Sunday, November 19, 2006

La vérité d'une femme...

Eeeuh... c'est pas le livre de Ségolène Royal ;-)

C'est autre...

Dans l'auto-car, en route pour Izmir, j'avais un magazine que je feuilletais, et arrivé à une page, j'ai remarqué ses paroles d'un particulier, un anonyme, un architecte français de 35 ans... il disait :
"La vérité d'une femme, même si c'était une faille, est tellement plus troublante, plus perturbante, que ses mensurations... la beauté ne se mange pas en salade... ne jamais se lasser d'intélligence et de sincérité... le tout mêlée à une bonne dose d'auto-dérision".

J'ai adoré...

Le boiteux de Topkapi...

C'était bien évidemment moi... ne l'avez-vous pas remarqué par hasard ?! C'était en Août 2005... le 10 Août 2005... rappelez-vous ! peut-être que vous y étiez vous aussi... c'était un mercredi; Topkapi est fermé le Mardi, ça fesait moins de 48 heures que j'avais attérri à Uluslararasi Ataturk Havalimani... 2 jours après avoir fait ma valise (sac et sacoche) et parti, seul, en "fugue"... incertain... plein d'appréhension... que des rêves de va, vis, deviens... mais j'suis revenu quand même... le "mais" de cette fois-ci était un piétin, une jambe lourde, très lourde, qu'on aimerai pas trainer, seul, et loin... pas quand l'envie de s'aventurer nous a préalablement envouté... mais j'ai continué... c'était horrible, et excessivement douloureux... c'est grand Istamboul... mais il fallait le faire, le tour, tout voir... j'étais allé, je devais faire avec; veni, vidi, vici: c'est ce que je me disais; c'est encourageant de se donner du courage ;-) L'incontournable... Topkapi; c'était immense... le souvenir de ma vie: je marchais à peine... je cherchais les murs et les pilliers pour s'appuier et m'aider à pouvoir se déplacer... quelques metres m'ont pris une heure pour les faire (vilain être humain quand il s'affaiblit tout d'un coup)... je suais; l'effort et la fiévre... les regards des gens pleins de pitié m'agaçaient, mais aussi m'encourgeaient... il y avait la foule, des touristes de toutes les races, toutes les langues... enfin, j'suis arrivé à la rentrée principale du musée palais... sécurité optimale... tellement ébloui, fasciné, occupé... j'ai oublié de prendre un ticket: retour à la case départ. Refaire tout ce long chemin avec une fatigue qui s'accentue ?! Je cachais mes grimaces de douleurs, je retenais mes larmes... la file d'attente devant les guichets était intérminable: une envie de rentrer... et j'ai rebroussé chemin... et puis quelquechose m'a redonnée du punch et de la volonté pour retourner prendre la file et patienter... mais j'ai pas pu résister debout plus de 2 minutes chrono... je priais Dieu pour trouver un Tunisien, en vain !!! J'ai remarqué un trio qui parlait marocain... ooof j'ai pensé qu'ils vont pouvoir m'aider !!! J'me suis rapproché d'eux en boîtant, j'me suis présenté en bonne et due forme, et je leur ai demandé s'ils pouvaient me prendre un ticket avec eux, vu ma situation précaire : "Non, ça ne nous intéresse pas" était la réponse. Ca m'a choqué, j'ai continué. Tout le monde m'ignorait... et puis un turc a accepté, mais le pauvre il s'est gourré; il m'a pris un billet pour turcs alors qu'il me fallait une pour étrangers !!! Argent perdu... tant pis... un fou rire m'a pris, eh oui... ça fait rire non ?! Ni français, ni Pakistanais... tous disent non !!! Je commençais à en avoir marre... 3 heures sont passées et je n'avais encore rien vu, à part souffrace et mépris !!! LOL... une derniére tentative... et bingo ;-) la derniére clef qui ouvre tout... un américain, black, gay je crois... je lui ai donné l'argent, il m'a pris un ticket, il m'a souhaité good luck "pour ma jambe"... et me voici contemplant le quotidien des sultans Ottomans dans ses moindres détails... waaaw... je vous épargne des détails ;-)

A Topkapi Sarayet tout était expliqué en turc, et en anglais aussi... et il y avait un groupe de français, y compris une marocaine de Paris... ils ralaient, comme les français savent très bien le faire;-) parce que, sans guide, ils n'avaient rien compris de ce qui était exposé !!! Tiens, tiens... et c'est qui le mentor prodige ?! Lowe !!! A l'époque il s'affichait encore avec son vrai prénom ;-)
Je me suis précipité vers eux: je suis francophone, musulman... je peux vous aider si vous voulez ! Comme si je tombais du ciel pour eux ;-) J'ai commencé à faire l'orateur, tout expliquer aux moindres détails; "cet épais appartient à...", " on surnomme ce Compagnon tel parce qu'un jour dans une bataille il a fait...", "alors ça c'est..."... je n'ai jamais cru que je savais tant de choses, et je n'ai jamais cru pouvoir avoir l'éloquence pour le faire... et pourtant... presque une heure ensemble... humblement ému... et avec regret se sont-ils aperçu que je souffrais de ma jambe... je me suis éclipsé d'eux en toute douceur. Pas très loin, en bas, donnant sur le Bosphore, il y avait un restaurant typique datant de l'an 1897... j'suis allé y manger, profiter de la vue... et me ressourcer encore et encore pour supporter la brulure inférnale qui s'intensifiait...

Sacrée Constantinople...

Thursday, November 16, 2006

L'après down...town Tunis

Alors après le périple tunisois de ce matin, et pour me faire pardonner du sacrilége que j'ai commis à l'encontre de ma p'tite personne, je suis allé m'offrir (lui offrir) une balade, une vraie, en banlieue... nord biensûr. A pied, du Kram à La Marsa, via les Carthages, Sidi BS... lieux chics, verdure, rues très très propres, voitures très "luisantes" !!! mer, vues... paix, guinya aussi (vous voyez chey me ye3jebni) et puis le parc sidi bou said, l'ex-Barreka, à deux pas et c'est la 1ére fois que j'y allais : c'est bien... et une puis une glace chez Ricardo Las Palmas, à 2 Dinars ayyyyy c'est trop; j'ai trouvé le fils alors j'ai pris chocolat/nougat, quand c'est la fille je prend parfum "bacio" pour lui dire " dammi un bacio" ;-)

Fin.

Pfff...

Down-town Tunis !!!

J'suis "descendu" au centre ville ce matin. J'ai écris presque une centaine de lignes pour raconter ce périple, mais j'ai tout éffacé après. Mon malaise à voir une telle capitale ne peut se traduire pas des mots. La ville est triste, délaissée, insure, sale, sombre, sans âme... de Lafayette (ou la faillitte) à l'Avenue... oooh !!! Ou est passé le charme, la vie, le dynamisme... la joie... et ça en plus en plein JCC !!!

Décidement, il ne fait pas bon vivre, habiter, travailler, se balader... à Tunis !!!

Dommage...

Coup de pub (gratos) pour Darkman...

Je découvre sa page...

Allez voir la vidéo de son post "la théorie de Freud à la tunisienne" : c'est top, fort, vrai, marrant...bon je sais que c'est pas lui qui a filmé tout ça (7ar9a en plein coup de pub) ;-)

Wednesday, November 15, 2006

...errance de mots !!!

Aujourd'hui-comme depuis quelque temps- je me fais violence... pour ne pas parler... pour ne pas poser les questions qui m’interpellent, celles qui n’apporteront sans doute aucune réponse. Les questions éternelles... celles qui fâchent... celles qui angoissent, des questions pièges, piège de mes propres mots, je suis pris au piège, sans violence physique,ce piège c'est moi qui l'ai choisi... un labyrinthe dans l’attente de mots, je suis au milieu de nulle part, j’hésite à entendre, je suis en plein naufrage, je n’ai plus de mots... je suis stoppé dans mon élan de paroles, stupéfait, je sens se refermer sur moi les crocs de ce piège, de ce flot de paroles, de ma curiosité, inassouvie, qui agace et énerve et laisse sans réponse, réponses trop lourdes d’incidences, réponses trop lourdes de conséquences, elles se transforment alors dans les silence, non-dits pour ne pas dire...

L'épreuve est rude... la bravade est à faire !!! La nature fait très bien les choses et ne ment jamais-seul l'homme est menteur... que la grande alchimie régisse, orchestre, que raison ou déraison démolisse, nos interieurs !!! L'auto-derision se bat contre et avec le contre-investissement !!! La merveilleuse bêtise humaine... et un jour ou l'autre nous serons tous des arroseurs arrosés...

Mais ça me passera...

C'est déjà passé je crois...

Friday, November 10, 2006

L'élement nouveau...

J'observe... les yeux égarés... l'air pensif comme je le suis... je n'ai rien à dire, et rien à écrire... pourtant j'ai envie de dire, et j'ai envie d'écrire, mais... je suis chamboulé... il y a de l'interférence dans mes idées... pfff... et je ne sais pas qu'est-ce qui me met dans un tel état... ou bien je sais, mais je me voile la face...

... je reste serein...

... je me dis : quelqu'un comme moi doit être à l'abri de toutes ses pensées négatives; j'assume mon p'tit monde à moi, j'suis sans histoire, errant... ma routine est, peut-être, la plus acceptable... et j'suis habitué, et parfois je me plais, à ce dont beaucoup s'en pleignent... mais...

... la conjonction...

... j'ai ma p'tite idée...

... dans tout ce train de vie... un détail apparait...

C'est bien ;-)

Un détail ? C'est pas réducteur remarque ! Au contraire...

... ça change, ça laisse des traces... c'est pas anodin... du tout...

... ça s'incruste en tout...

Serait-ce cet élement nouveau ?

Une question très bête...

C'est bien si c'est le cas...

... mais pourquoi l'appréhension ?

Parce que c'est pas évident quand même...

... mais il faudrait le faire...

Tiens, ça me rassurerai même... je serai comme les autres, enfin... mieux peut-être ;-)

Oui... je pense bien que c'est ce nouveau... je veux que ça le soit !!!

Enfin !

C'est drôle ;-) c'est bien...

Dois-je en être content ? Si je le suis...

... je cache ma joie et je regarde de loin... aussi ?!

Prévoir...

Euh ! J'me fais une histoire peut-être !

Encore faudrait-il que ça soit vrai tout ça...

L'air fera ce qu'il a à faire...

Vous voyez; c'est grave de se mettre à écrire quand on n'a rien à écrire... c'est insensé même !!!

La femme fut créée...

La femme fut créée
d'une côte de l'homme.

Pas de sa tête pour
être au-dessus de lui,

Ni de ses pieds
pour être piétiné,

Mais d'une de ces côtes
pour être son égal,

Sous son bras
pour être protégé,

Et près de son coeur
pour être aimé.


De passage sur un blog que je découvre, je tombe sur ça... et ça m'a plu... et j'ai pas hésité à le copier-coler sur ma page... aride, vide...