Thursday, November 22, 2007

Tous les droits de l'homme...



Tous les droits de l'Homme sont garantis dans la Tunisie de l'ére nouvelle... tous...

Place des droits de l'Homme - Siliana.

Sunday, November 11, 2007

Avec le temps...



... va, tout s'en va...

Sunday, November 04, 2007

Souffrolitude

Il y a quelque temps, comme mon quotidien le plus habituel me l'éxige, j'étais dans une ville pour du travail. J'étais arrivé à la fin de la journée, et donc plus aucun moyen pour accomplir ma tache et repartir vite fait destination unknown. Tout a été reporté pour le landemain. Je suis alors sorti me promener.

La nuit était particulièrement agréable, les rues quasi désertes, les bars et les restaurants se vidaient de monde peu à peu... et c'est l'intérieur des maisons, à travers la lumiére de part les fenêtres, qui semble maintenant déborder de vie; les chahuts des enfants, l'odeur des cuissons... tout paraissait serein et chaleureux... et soudain, je me suis rendu compte que j'étais absolument seul. Evidemment, j'avais déjà été seul. Je le suis le plus souvent d'ailleurs. Evidemment, quelque part, loin, quelqu'un; ma famille en occurence, pensait à moi, et m'attendait... mais sait que je vais tarder, non pas quelques heures, mais quelques jours, voir quelques semaines. Evidemment, après des centaines de bornes parcourus, rien ne valait une promenade dans les rues et les ruelles d'une ville; une ville sûre notamment, à contempler la beauté qui m'entourait. Mais la sensation qui est apparue était un sentiment oppressant, angoissant; je n'avais personne avec qui partager la ville, la promenade, les commentaires que j'aurais aimé faire. J'ai envisagé d'entrer dans un bistrot, de commander un Schweppes ou un Perrier; j'étais quasi certain que quelqu'un allait venir aborder la discussion, ou que j'aille parler à quelqu'un, cela va de soi. Mais j'ai résisté à la tentation et j'ai voulu vivre ce moment jusqu'au bout, découvrant qu'il n'est rien de pire que de sentir que personne ne s'intéresse à notre existence ou à nos commentaires sur la vie.

J'ai commencé à penser aux innombrables fois ou on a du faire preuve de prouesse et d'ingéniosité pour ne pas géner le bon déroulement de son travail, se surpasser, pour venir à l'aide de quelqu'un... cette humble bravoure que l'on ne connait pas, qu'on se découvre à travers... que l'on minimise, que l'on en rigole, ou pire, que l'on démenti si jamais un jour on pense à en parler... simplement parce qu'on était seul à ce moment-là, et parce qu'une maxime à la con, qu'on a fini par y croire, prétend qu'il a beau mentir tout celui qui vient de loin. J'ai aussi pensé aux millions de personnes qui à ce moment là se sentaient inutiles, misérables... parce que cette nuit elles étaient seules, qu'elles l'étaient hier et qu'elles le seraient demain et après demain également.

Pour se voiler la face, on oserait dire qu'on est bien, qu'on est libre. C'est un mensonge ! Personne ne souhaite ce genre de liberté, nous voulons tous un engagement, quelqu'un qui soit à nos côtés pour... partager un sandwich parce qu'il n'y a plus d'argent pour en acheter deux. Il vaut mieux en manger la moitié d'un que le manger entier tout seul. Il vaut mieux avoir faim, rougir de questions embarrassantes... que de rester seul. Parce que quand vous êtes seul, c'est comme si vous ne faisiez plus partie de l'espèce humaine.

J'ai du parodier les trois pages d'un livre pour m'aider à écrire... et ajuster l'histoire à ma vie...