Sunday, July 31, 2011
Opération Ramadan ventre plat :-P
Publié par Ahmed à 11:45 3 commentaires
Wednesday, July 13, 2011
Dans la foulée des tarifs de Tunisair...
Samir Bouzidi de l'Association Tunisiens du monde fait parler de lui ces jours-ci. Son coup de gueule contre Tunisair a eu écho et il doit s'en féliciter. Il a raison. Sur la page Facebook de Tunisair, et ailleurs, sur d'autres médias, on ne fait que s'expliquer et... s'excuser même ! On s'excuse de l'incident du passager autiste à Toulouse, et on s'explique sur les tarifs, le service, et les retards; c'est à dire tout ce dont se plaint Samir Bouzidi, et aussi ceux qui partagent son avis. C'est donc le prix du billet qui gêne, trop, et empêche de faire cet acte citoyen qu'est de voler avec le transporteur national et soutenir l'économie nationale ! Ajoutez à cela un service basique, ou médiocre et les voilà ses "frequent flyers" mécontents, et ils le disent. Comme ça. Ils disent qu'on veut faire du profit sur leurs dos. C'est tout.
Publié par Ahmed à 22:39 0 commentaires
Tuesday, July 05, 2011
Ces citoyens (extra)ordinaires...
Pendant que la Tunisie prend son temps, et se plait, à se révolter, à sortir de son ordinaire "paisible", à se trémousser dans tous les sens pour se trouver une nouvelle santé et vouloir faire rêver, espérer et construire... et pendant qu'un vent de liberté, très fort, souffle et se mélange à des valeurs qu'on connait encore peu, ou mal pour créer un atmosphère de désordre et d'incertitude; pendant que tout le monde s'agite, veut, dit, fait, pense, dénonce... Pendant ce temps, en marge de ce légitime bouillonnement, des citoyens (extra)ordinaires continuent de faire leur devoir, quotidiennement, anonymement, humblement, et avec dévouement. Comme si de rien n'était. Ils ne sont pas inconscients pour autant. Ils n'aiment pas le pays moins que tous les autres. Ils doivent en avoir des idées et des principes qu'ils aimeraient bien faire partager et défendre. Mais ils ont tout simplement choisi d'agir différemment. Puisqu'ils sont désormais libres de le faire. Ils ont préférés observer, attentivement, en silence, et ne rien changer à leurs habitudes d'avant la dite révolution, sauf par exemple tendre l'oreille pour écouter un débat houleux à la radio ou patienter là où on fait grève pour virer un ex-compatissant. Ils et elles se croisent, se reconnaissent parfois, s'évitent ou s'ignorent le plus souvent, ou encore ne s'estiment pas dignes d'une quelconque reconnaissance particulière. Ils et elles sont partout; dans nos administrations, sur nos routes, dans nos foyers... et ils donnent, et ils bâtissent, et ils sont magnifiques.
Publié par Ahmed à 22:38 1 commentaires